vendredi 17 juillet 2015

Questionnaire pour écrivant.e.s, 11 - Anonyme, 30 ans.


J’ai 30 ans.

As-tu déjà publié des textes (publié : donné des textes à lire à des inconnus via un éditeur, une revue, un site, un blog) ?

J’ai déjà publié des poèmes et un article dans un magasine. J’ai un blog et j’ai déjà présenté un manuscrit à des éditeurs. Je participe aussi à des concours de nouvelles.

Les as-tu publiés sous ton nom ou sous pseudo ? (Il n'est pas obligatoire de les donner). 
Je les ai présentés sous mon propre nom.

Si tu portes un pseudo peux-tu dire pourquoi et ce qu’il représente pour toi ?

Combien de textes as-tu publié ? (préciser : poésie, nouvelles, récits, articles, textes scientifiques, romans, etc. Ne donne pas le titre,  seulement le nombre approximatif.)

Je dirais trois ou quatre, plus si on prend en compte les concours. (poèmes, article informatif, nouvelles)

Quel genre de textes as-tu écrit sans jamais vouloir les faire lire ?

Mes romans, je ne les fais pas lire. Je n’arrive pas à les achever. Il est donc inconcevable pour moi de les faire lire.

Quel genre de texte aimerais-tu écrire et publier ?

Romans, nouvelles, poème.

Si tu n’as jamais publié, peux-tu expliquer pourquoi ?

J’ai des troubles de l’apprentissage qui m’ont beaucoup bloquée dans le fait d’achever un projet et également dans le fait de me sentir légitime dans ce statut d’écrivain. A l’approche de la trentaine, je me suis dis qu’il ne fallait pas s’arrêter à ça et continuer d’essayer.

Quand as-tu commencé à écrire ? A quel âge ?

Je dictais déjà des textes à ma mère avant de savoir écrire. En CP, j’étais la plus heureuse d’apprendre enfin à écrire. Malheureusement je souffre de plusieurs troubles « dys ». Ça a été une très grande souffrance pour moi, qui me voyait écrivain depuis mon plus jeune âge.

Y a-t-il eu une raison précise, un facteur déclenchant ?

Je ne me souviens pas. J’ai toujours eu une imagination débordante.

Qu’est-ce que tu écrivais au tout début ?

En maternelle, j’inventais des petites histoires pour les enfants et des comptines. Puis, fin primaire et début collège, des petites nouvelles et beaucoup de poèmes. Vers la fin du collège j’ai commencé à écrire mes premiers romans.

Sur quoi écrivais-tu ? (Ta main, un cahier, du papier libre, un ordinateur… ?)

J’écrivais sur tout ce que je pouvais. J’avais généralement toujours un carnet sur moi. Mais quand je l’avais oublié tout y passait : mes mains, mes cahiers de cours, des bouts de papier,... J’ai commencé à utiliser l’ordinateur au lycée.

Est-ce que tu lisais beaucoup à cette époque ? Et quel genre de livres ?

J’ai toujours beaucoup lu. J’ai obtenu un baccalauréat littéraire, malgré mes troubles de l’apprentissage et aucune mise en place d’aide (mes parents n’ayant pas fait les démarches pour que j’obtienne un aménagement pour ma scolarité).

Qu’est-ce que le fait d’écrire t’apportait à l’époque ?

Le fait d’écrire m’a toujours apporté de « l’oxygène » pour l’esprit. Aussi un grand soulagement, les histoires et les mots m’arrivent tout le temps. Si je ne les écris pas, je ressens presque une souffrance et un stress. J’en ai besoin.

Est-ce que tu faisais lire ce que tu écrivais à tes proches ?

Oui, surtout à ma sœur qui aime beaucoup mes textes. A certains de mes amis et ma dernière année de collège à ma professeur de français. Actuellement à mon mari.

Si oui, comment est-ce que c’était perçu par ton entourage ?

Très bien perçu en général. Ils adorent les histoires que j’invente.

Quel est le premier texte que tu aies considéré comme « achevé » ? (Ou dont tu te sois senti fier) ?

Mes poèmes, je les ai toujours considéré achevés. Mais j’ai écris un livre sur mes deux premières maternités, et le chemin tortueux que j’ai emprunté. Celui là j’ai osé le présenter à Claude Didierjean Jouveau et à quelques éditeurs.

A l’époque où tu as commencé à écrire, qu’est-ce que c’était pour toi, un « écrivain » ?

Pour moi les écrivains étaient des conteurs d’histoires en tout genre.

T’es-tu jamais mis(e) à penser qu’écrire pouvait devenir ton métier ? Si oui, quand et pourquoi ? Si non, pourquoi ?

Cela a toujours été mon plus grand rêve. Pas d’en vivre financièrement, mais de publier des textes et avoir des lecteurs. Je suis une conteuse d’histoire.

Aujourd’hui, quel genre de texte écris-tu ?

J’écris surtout du fantastique.

Quel genre de livres lis-tu ? 

Un peu tout ce qui me passe sous la main du moment que le texte m’emporte.

As-tu écrit aujourd'hui ? Si oui, décris ce que tu as écrit. Si non, depuis quand n'as-tu pas écrit et pourquoi ? 

Le projet que j’aimerais faire aboutir : un roman fantastique. J’ai écrit des poèmes aussi.

Depuis que tu écris, quel genre de texte (ou d’activité d’écriture) t’a apporté le plus de satisfaction, de plaisir, de fierté ?

Ma dernière nouvelle. Je suis allée au-delà du travail d’imagination. Une amie auteur me l'a relue à la manière d’un correcteur avec des idées, des suggestions, des réflexions. C’est le texte le plus structuré que j’ai fait. Je suis fière parce que je ne m’en pensais pas capable.

Depuis que tu écris, quelles ont été les principales frustrations que t’ont valu l’écriture ?

Me perdre dans mes idées, me décourager et donc ne pas tout faire pour publier. En fait, j’ai plus des frustrations vis-à-vis de ma propre personne que de l’écriture.

As-tu un site/blog où l’on peut te lire ou, à défaut, trouver les titres de tes textes publiés ? Si oui, veux-tu donner son nom et indiquer par quel texte tu aimerais qu’un visiteur qui ne te connaît pas lise avant tout autre ? Si tu préfères rester anonyme, merci d'avoir partagé. 

J’ai un blog où on peut lire des textes que j’ai écrit. Mais je crois que le texte que j’aimerais qu’on lise de moi est ma dernière nouvelle. Mais je l’ai envoyé pour un concours. Elle doit donc rester inédite.

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